Planète-Douance

Scorpion : la série TV qui met en scène une équipe de surdoués

Déjà deux saisons pour la série TV nord-américaine Scorpion, diffusée en France depuis le 5 mars 2015 sur M6, et qui met en scène quatre surdoués sauvant parfois le monde.

Allure jeune, avec tous les clichés attribués aux personnes à « problèmes » liés à leur QI, stress émotionnel, TOC, phobies, compulsions, carences émotionnelles, ou sur-expression de celles-ci, un tableau presque banal pour qui se trouve dans la peau d’un surdoué. Mais une alchimie qui fonctionne, les situations et les dialogues sont sympas, la profondeur n’y est pas à tous les coups, mais il y a quelques jolies situations mises en lumière par des jeunes acteurs plutôt talentueux.

Le pitch :

L’équipe (Scorpion) est « managé » par Walter O’Brien (Elyes Gabel), quatrième plus haut QI jamais mesuré (197). Il est accompagné par Happy Quinn (Jadyn Wong), une jeune femme à la voix rauque dans la version américaine, qui est un prodige en mécanique et en analyses physico-chimiques. Sylverster Dodd (Ari Stidham), une véritable « calculatrice humaine » à la mémoire prodigieuse, qui jongle en virtuose avec les statistiques et Toby Curtis (Eddie Kaye Thomas), un « psy de classe mondiale » qui a été formé au comportementalisme à Harvard. Ils sont recrutés par un agent du gouvernement américain, l’Agent Cabe Gallo (Robert Patrick), qui va leurs fournir des missions qui vont vite se révéler périlleuses, et dont seules leurs intelligences hors normes permettra de les mener à bien.

La série mêle sentiments, émotions, forces et faiblesses, un bon cocktail qui la rend agréable. Les épisodes, bien que de qualité inégale, se laissent voir, et l’on parvient le plus souvent à oublier que cela reste du cinéma, bien loin des habitudes de vie d’un surdoué je dirais presque… « ordinaire ».

Un bon divertissement, qui rehausse agréablement l’image du surdoué poussiéreux, que nous avons l’habitude d’imaginer.

DP