Du profil complexe :

–          Qui est impétueux, qui est porté à faire du bruit, à exciter du trouble, du désordre.

Suivant le caractère des Barbares, dont la fougue est violente, mais de peu de durée …— (Augustin Thierry), Récits des temps mérovingiens

–          (Physique) (Industrie) Qui s’écoule à une grande vitesse de manière cahotique, en parlant d’un fluide visqueux.

De la turbulence :

L’écoulement turbulent déplacera non seulement presque toute la boue circulable, mais détruira aussi les couches tendres de cake par une action décapante. — (Pierre Motard, Forage Rotary: Tubage & cimentation, p.4-52, Technip, 1973)

Extraits de « Universalité et fractales » de Bernard Sapoval :

« C’est dans le cadre très général des systèmes dynamiques non linéaires que se situe le phénomène si familier mais si difficile à élucider de la turbulence (…) Rien n’est plus commun que d’observer les tourbillons dans l’écoulement d’un fluide. Ce fluide peut être aussi bien un liquide comme l’eau d’un torrent, un gaz telle la sortie de vapeur d’un tuyau de cheminée. Ce phénomène est si courant qu’il est difficile d’en mesurer toute la complexité. On sait que ce phénomène ne peut avoir lieu (apparition de tourbillons ou « turbulence ») que si la vitesse du fluide autour d’un objet est suffisante. La turbulence apparaît aussi quand un fluide est soumis à une différence de température suffisante. C’est ce que l’on observe lorsque l’eau d’une casserole sur le feu est mise en mouvement à partir du moment où une différence de température suffisante existe entre le fond de la casserole et la surface de l’eau. Une des démonstrations les plus étonnantes de l’existence d’une universalité du troisième type est l’expérience de Libchaber et Maurer sur l’approche de la turbulence chaotique à travers un chemin de bifurcations très proche de celui de l’application logistique. (…) Les exemples de turbulence sont nombreux dans la nature, ne serait-ce que quelques gouttes de lait versées dans une tasse de thé. La turbulence peut se décrire schématiquement comme un processus dissipatif dans lequel l’énergie cinétique du fluide est progressivement transférée depuis des tourbillons de grande taille vers les processus microscopiques de dissipation liés à la viscosité. Ce transfert se produit au moyen d’une cascade de tourbillons de plus petites taille. C’est à cette cascade qu’on pourra appliquer le concept de géométrie fractale. »

http://www.matierevolution.fr/spip.php?article687

La turbulence présente un comportement difficilement prévisible et l’existence de nombreuses échelles spatiales et temporelles.

Maintenant, qu’il me soit permis de Théoriser !

Pour une société normative, qui aspire à mettre au pas plus qu’à accepter et tirer parti de la différence, la turbulence est un non-sens poutant naturel. La Turbulence se retrouve très souvent et partout sur Terre et dans l’Univers. Sa compréhension constitue le plus grand défi posé aux penseurs laminaires des sciences actuelles, en ce qui concerne sa modélisation (modélisation qui a été réalisée depuis peu, par un profil complexe hautement atypique « PCHA »).

L’expression d’un profil complexe ne résulte pas d’un obstacle dans le tuyau, mais il se peut quand même qu’un obstacle existe (sociétal celui-ci ?), somatisant par neuroplastie (l’obstacle sociétal dans le tuyau serait donc une « maladie transmissible » d’adultes à enfants !?!!). C’est à ce moment-là que le profil complexe perdra le sens de sa fonction sociale ! Au final que verra-t-on ? Seulement l’obstacle dans le tuyau qui amoindrit notablement son efficience, permettant aux profils plus laminaires de conclure que tout cela ne peut être la résultante d’un fonctionnement normal du cerveau. Exit la cause première qui « gauchit » le « profil complexe ».

Le profil complexe turbulent (abîmé et donc non maîtrisé) pose problème à notre société. En effet aucun métier moderne n’affectionne l’expression de ce « potentiel turbulent » utile à un moment, mais vite détesté quand il s’agit de jouir tranquillement sur la durée des retombées d’un paisible « train-train » de vie (pardonnez-moi l’expression) « de pisse pas fort ».

Il se trouve quand même des exceptions. Les secteurs créatifs (design, communication, haute couture, musique, spectacle, politique ! etc.). Le Management de temps de crise ou de réorientation/restructuration de sociétés, moment où il se doit de mettre en avant une personne qui ne se contentera pas de reproduire des erreurs, mais bien d’envisager toutes les solutions quelles qu’elles soient. Pour finir en globalisant, le profil complexe se pose comme étant le plus apte à produire du raisonnement hors cadre, naturel pour le profil complexe, permettant d’envisager des évolutions que personne n’aurait osé imaginer.

Le profil « complexe turbulent » est bel et bien un profil complexe ! A savoir un profil qui va intégrer beaucoup plus de paramètres qu’un profil laminaire, qui va lui, réfléchir selon des canons quasi invariants en fonction de la problématique rencontrée, profil que je caractériserais pour ma part de « métronomique ». Le terme canon me semblant parfaitement approprié, pour décrire la trajectoire rectiligne adaptée, qu’un profil laminaire utilisera pour atteindre sa cible, ignorant au passage toutes les autres cibles présentes (pouvant être plus intéressantes) autour de lui.

Il en résulte qu’un profil complexe sera toujours dans la remise en question. Remise en question salutaire pour ne pas passer à côté de facteurs de vies essentiels, mais ordinairement négligés, faisant partie d’une équation globale, équation qui sera invariablement fragmentée par un profil laminaire.

Je me suis « laminarisé » pour mieux exploiter ma turbulence (sûrement pas pour la nier), l’expression de ma turbulence se fait maintenant à la manière d’un condensat (État de la matière caractérisé par un mélange d’états solide, liquide ou gazeux) laminaire, pour mieux la comprendre et l’exploiter, ce pour rendre mon expression première plus efficace. Mais au fond de moi absolument rien n’a changé, ma vraie nature restera intacte et complexe, et ô combien plus efficiente.

Pour « laminariser » les processus complexes constituants ma nature, j’ai examiné toutes les options que j’avais autour de moi. Je me suis intensément et longuement documenté, pour être sûr d’avancer vers les solutions les plus pertinentes et je me suis donné les moyens de focaliser ma complexité. Il en résulte à l’heure actuelle un mariage réussi de cette complexité de fonctionnement avec une capacité à la concentration que je peux soutenir dans la durée, passant ainsi d’un état velléitaire à une constance voulue dans mes expressions de vie. Comment y suis-je parvenu ? En étudiant toutes les approches complémentaires aux neurosciences « mainstream » (qui n’est pas en capacité d’envisager cette « problématique » de façon globale), participant à des études cliniques en neurophysiologie (dans les années 90) sur des milliers de cas, basés sur des méthodes et entrainements en rééducation psychosensorielle « mécaniques » et de stimulation/reprogrammation du SNC, mais aussi en parvenant à expliquer pourquoi je faisais partie de ce profil complexe turbulent, que je revendique maintenant, comme faisant partie de mon mode de fonctionnement naturel, atypique mais éclairé.

Le condensateur est utilisé principalement pour :

  • stabiliser une alimentation électrique (il se décharge lors des chutes de tension et se charge lors des pics de tension) ;
  • traiter des signaux périodiques (filtrage…) ;
  • séparer le courant alternatif (complexe) du courant continu (laminaire), ce dernier étant bloqué par le condensateur ;
  • stocker de l’énergie, auquel cas on parle de super-condensateur.

Je renvois à l’article de Mme Cécile Bost sur le sujet de la théorie des profils laminaires / complexes :

Talent Différent

Pour conclure, je suis moi aussi enclin à penser, que le profil « complexe ou turbulent » exprime la douance telle que je la conçois. Je terminerai par cette phrase : Quand on est « complexe », à trop vouloir se « laminariser » on en vient à se détester.

DP

PS : Je suis journaliste, je ne consulte pas.

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