Logo Planete DouanceQue se passe-t-il chez les psychologues ? Serait-on en train de réfléchir sur la possibilité d’abaisser le seuil du QI selon lequel une personne est déclarée surdouée, de 131 à 120 ? Mais pourquoi cet étrange questionnement ?

A la base, des questions qui nous font envisager une multitude de pistes toutes intéressantes.

Une baisse de la natalité chez ceux qui réfléchissent et adoptent une façon de vivre en accord avec des critères tels que privilégier sa carrière professionnelle, sa qualité de vie au travers d’une baisse des contraintes liées à la charge d’âme qui sont le corolaire de l’enfantement, mais pas que… Les gens intelligents se reproduisent-ils moins que les autres ?

Que se passe-t-il depuis des décennies qui contribue à l’érosion du QI de la population dans sa globalité ?

En premier lieu une perte brutale des initiatives personnelles, on délègue… La politique par exemple, de moins en moins de gens sont impliqués dans la participation active à la chose publique, préférant déléguer à ceux qui leurs promettent de s’en occuper à leur place. Déléguer c’est aussi ne plus avoir à réfléchir sur tout un tas d’actes qui étaient fait auparavant et qui sont maintenant réalisés par un substitué, nous devenons de plus en plus spécialisés par l’abandon de la multiplicité des anciennes tâches de nos parents et grands parents (Tu n’es pas bon a rien mais tu es mauvais à tout, disait Marcel Pagnol).

Les enfants bénéficient de moins d’attentions de leurs parents, c’est un facteur reconnu qui influence considérablement le score de QI que développeront les enfants, en cause bien sûr un rythme professionnel plus soutenu et plus de fatigue le soir. Ce-ci entraine plus de TV, une exposition à des programmes violents, ou à un lavage de cerveau prodigué par des émissions « ludiques », dans lesquelles les présentateurs font de vrais concours de crétinisme. Tout cela favorisant encore une fois un replis cognitif et une moins bonne socialisation qui ne génèrent plus une l’intelligence pragmatique, sociale, et émotionnelle.

Les loisirs, qui ne cessent de prendre une place de plus en plus grande dans nos vies. Loisirs qui ne sont pas forcément propices à un entretien de la matière grise. En effet, plutôt orientés vers le bien-être physique, la relaxation, les sorties à caractère mondain et encore plus d’heures de programmes TV hypostimulants.

La facilité d’une information immédiatement disponible, mais aussi aseptisée, délivrée par les grands courants de pensés qui se tissent sur le web, et où le consensus fait loi en regard de sites moins conventionnels, mais plutôt rares, qu’il convient de chercher de façon encore moins conventionnelle. Et puis le conformisme ! Ce conformisme uniformise, parce qu’il convient de penser comme tout le monde, de peur que la sanction du jugement tombe, et de nous retrouver vite marginalisé par un « plus grand nombre »

Qu’en est-il aussi des mécanismes qui sous-tendent la cognition ? A savoir ce que nous nous autorisons à être. N’y aurait-il pas une corrélation directe entre score de QI et habitudes qui nous conduisent à nous interdire progressivement l’emploi de certains circuits neuraux ? Circuits qui progressivement sont à l’image de vielles routes abandonnées, livrées à une végétation luxuriante parce que remplacées par les autoroutes de la normo-pensance.

Que dire maintenant de la qualité de vie générale en lien avec le développement, l’épanouissement cognitif et la manifestation d’un potentiel, soit-il celui d’un surdoué ou non ? La qualité des aliments aurait-elle un impact direct sur l’efficience du fonctionnement de notre système nerveux central, alors que nous savons tous que cette qualité est en chute libre (malbouffe, habitudes nutritionnelles inappropriées à une santé optimale, chute dramatique des nutriments présents dans les fruits et les légumes, budgets consacrés à l’achat d’aliments de qualité en diminution, en cause la paupérisation).

La pollution aurait-elle un impact elle aussi sur notre cognition ? La réponse est de mon point de vue évidente et pour un bon nombre de raisons. Parlons en premier lieu de la pollution sonore qui affecte notre concentration, et nous oblige à nous replier sur nous même dans un déni de reconnaissance de notre environnement. Mais aussi pensons à la pollution électromagnétique par micro-ondes, pollution générée par les antennes relais, les connections wifi (j’en dénombre 7 qui sont détectées par mon pc avec un fort signal autour de mon domicile), nos téléphones portables que nous collons consciencieusement à nos oreilles au plus près de ce qui nous sert le mieux dans la vie à savoir nos cellules nerveuses. Combien de points en moins à plus ou moins long terme sur nos QI à votre avis ?

Maintenant examinons les drogues. Je ne parles pas uniquement des drogues illégales qui font de vrais ravages sur l’intelligence (de 8 à 10 points en moins), mais tout aussi bien des drogues légales délivrées en pharmacie. Ne nous trompons pas, je ne suis pas en train de vous déconseiller d’aller vous soigner, mais bien de réfléchir à la manière de le faire qui vous garantira une santé optimale. Antidépresseur, anxiolytiques, pour les plus évidents qui ont un impact direct sur la cognition, et pour le reste ? Certaines molécules ne passerait-elles pas la fameuse BHE (barrière hématoencéphalique) ? Mystère, pas beaucoup d’études sont faites dans ce sens, ce qui est bien compréhensible dans un monde de commençants cherchant à maximiser un profit sur une humanité pléthorique… « Silence on tourne. »

Et pour finir… Le bonheur ! Je suis sur que ce facteur est de loin le plus important de tous, si celui-ci vous manque, c’est à coup sur la moité de votre QI qui s’est fait la malle. Que reste-t-il quand le soleil ne brille plus très fort ?

Alors pensez-vous qu’il faille passer de 131 à 120 points pour être surdoué ?

Examinons les points positifs.

Plus de travail pour les professionnels du test puisque la base sera plus large, un plus grand nombre de personnes en mesure d’adhérer à des associations de HPI, une plus grande reconnaissance et visibilité des surdoués grâce à l’augmentation du nombre, une probabilité plus large de pouvoir fièrement dire sans en avoir l’air : Oui, Je suis surdoué…

Et les points négatifs ? Je n’en vois pas, et vous ?

Pourquoi avoir choisi 131 au départ ? C’est bien ici le cœur du sujet, pourquoi y a-t-il un questionnement sur le haut potentiel et sa mesure ? 120 en lieu et place de 131, serait-ce acter que les « grandes tailles » se font plus rares et qu’il convient de baisser de quelques centimètres l’attribution du qualificatif ?

Pour conclure, et pour acter la variabilité relative du QI en fonction des évènements de la vie, je suis surdoué à 11 ans, mais voila qu’à 50 je ne le suis plus. L’impermanence, la seule chose qui ne change pas dans l’univers, c’est le changement lui même.

DP

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