Voila en substance ce que nous livre dans sa longue interview, Léonard Vannetzel, psychologue, responsable des programmes ANAE Formations.

Alors que les études internationales, ne font pas vraiment mention de souffrances spécifiques liées à la douance, en France, la grande majorité de la littérature des auteurs, souvent professionnels de cette caractéristique bien particulière liée à la cognition atypique, cette littérature détaille à loisir les troubles associés, qui se développent et fleurissent sur le terreau de la précocité.

Écoutez l’interview intégrale de Monsieur Vannetzel (15.49 mnts)

Dans l’histoire française de la précocité et de la douance, nous confie Monsieur Vannetzel, nous sommes en train de vivre un tournant majeur. Voila dix ans que je savais que ce moment arriverait, je pense qu’il est maintenant arrivé ! Aujourd’hui il va y avoir des débats passionnés sur le sujet. Cela fait quinze ans qu’en France, de par les médias, les auteurs, les professionnels, nous avons cette idée que la précocité intellectuelle est un problème. Nous avons associé le haut potentiel intellectuel à un problème.

Nicolas Gauvrit et Franck Ramus posent la question de savoir comment il est possible qu’aujourd’hui nous en sommes venus à penser que la précocité intellectuelle, le haut potentiel, soit un handicap. Il est fondamental de se poser cette question, en gardant sa passion autant qu’il est possible de coté.

Je pense que depuis dix ans, dans le domaine de la précocité et du haut potentiel, nous avons arrêté de raisonner et que nous nous contentons de croire.

La France est un irréductible village Gaulois, quand vous étudiez le monde du handicap, vous vous rendez compte que nous sommes les seuls à le voir de notre point de vue. Dans le cas de la précocité intellectuelle, ce modèle est directement en lien avec la fin des années 1970 début des années 80, avec la politique de l’éducation nationale qui a dit aux associations et aux professionnels accompagnants, qu’elle n’allait pas sur-enrichir des gens qui étaient déjà riche intellectuellement, la tendance de l’éducation nationale était sur une politique égalitariste absolue.

L’A.N.A.E. c’est 50 formations chaque année, qui sont suivies par 2000 personnes en France. Les thématiques abordées lors de ces formations sont les troubles des apprentissages, la neuropsychologie de l’enfant, les dyspraxies, l’autisme, les troubles du langage, le  TDA/H. Je vous recommande un excellent article de Claudie Bert ANAE n°118 « Historique des surdoués », cet article montre bien comment est-ce-que l’objet précocité intellectuelle a été associé à des problèmes en France, au début des années 1980.

Il y a bien entendu des enfants précoces, des surdoués, des enfants au développement fulgurant qui rencontrent des problèmes, c’est une évidence, mais généraliser le problème à cette catégorie d’enfants, c’est ce que nous faisons depuis plus de dix ans…

En 2017 nous avons programmé trois formations, en juillet, octobre et décembre, sur le thème de « Comment bien comprendre les enfants à haut potentiel qui présentent des problèmes » et surtout comment ne pas généraliser pour mieux aider ces personnes. Cette formation se veut très rigoureuse, les intervenants sont Nicolas Gauvrit, Mehdi Liratni, Delphine Bachelier, Louis-Adrien Eynard, Claire Meljac, Dorothée Muraro, Florence Roger. Cette formation sera véritablement raisonnée, et cherchera à développer une politique de la ressource, en identifiant ce qui va mal chez certains enfants pour les aider, eux et leurs familles.

Chez A.N.A.E. nous avons trois types de formations. La première se centre sur le développement typique et atypique de l’enfant. Le deuxième type consiste en des ateliers de remédiation à l’attention des enfants ainsi que leurs familles. En troisième ce sont des formations sur l’évaluation de l’enfant avec ou sans test.

Les personnes concernées par les formations de l’A.N.A.E sont les professionnels qui travaillent auprès de l’enfance et des familles en général. Ce sont des enseignants, des médecins, des psychologues, des orthophonistes, des psychomotriciens, des ergothérapeutes. Ce sont l’ensemble des professionnels, qui sont susceptibles d’intervenir à un moment du parcours d’une famille et d’un enfant, pour accompagner le mieux être.

Écoutez l’interview intégrale de Monsieur Vannetzel (15.49 mnts)

DP

 

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